En 1998, Frédérick co-fondait, avec sa conjointe Caroline Bandulet, la Microbrasserie de Charlevoix à Baie-Saint-Paul. Natif de la région de Charlevoix et véritable passionné de bière, il s’est d’abord installé à Montréal après ses études. Dans sa vingtaine, il reviendra s’établir dans la région. Après plusieurs années de dur labeur, on peut dire aujourd’hui que la Microbrasserie Charlevoix est un réel succès. 

Pourquoi avoir choisi Baie-Saint-Paul pour y installer sa microbrasserie ? Pour plusieurs raisons, bien sûr, l’une d’elles était de répondre à un besoin bien réel de la région. Au début de cette aventure, « il y avait la route des saveurs qui commençait […] on s’est dit c’est trippant la dynamique entre les producteurs locaux, alors une microbrasserie, ça pourrait être cool ». Puis, ils avaient déjà en tête « l’objectif de s’établir dans Charlevoix […] on était en amour avec la région, on pensait avoir un impact plus important ici plutôt qu’à un endroit où il y avait déjà plusieurs microbrasseries ». C’est donc un heureux mélange entre amour de la région et opportunités qui a permis à Frédérick et Caroline de créer leur microbrasserie à Baie-Saint-Paul. 

Pour lui, le succès du commerce est, entre autres, attribuable à l’équipe qu’ils ont formée autour d’eux : « les personnes qui font partie de notre équipe, c’est leur passion, l’énergie qu’ils amènent à l’entreprise qui fait ce qu’on est aujourd’hui ». Il y a aussi un élément distinct à Baie-Saint-Paul, une force qui rend l’entrepreneuriat unique : « les gens se sont réunis, on a tout avantage à travailler ensemble plutôt qu’être en compétition ». L’esprit d’entraide entre les commerçants rend Baie-Saint-Paul unique et les possibilités d’entrepreneuriat immenses. Ils sont une communauté serrée, qui travaille ensemble pour créer une « vibe spéciale ». 

Ce qui l’inspire de Baie-Saint-Paul ? Évidemment, « c’est la qualité de vie, c’est la proximité de toutes les activités de plein air. C’est surtout les gens, les clients réguliers qui viennent à la microbrasserie, on les appelle affectueusement “ les templiers”. C’est la proximité et la connexion entre les humains, c’est simplement l’esprit de communauté qu’on retrouve à Baie-Saint-Paul ». 

À 26 ans, lorsqu’il a décidé de quitter Montréal pour revenir dans la région, « plusieurs pensaient qu’il était fou ». Aujourd’hui, on peut dire que Baie-Saint-Paul le comble et l’inspire.